Equilibrer vigilance et détente
Alors que le premier stade aide à développer le calme (en accentuant les qualités de l’expiration), et que le deuxième aide à développer plus d’énergie et d’attention (en accentuant les qualités de l’inspiration), le troisième stade insiste de manière égale sur l’inspiration et l’expiration. Cela aide à combiner le calme et la détente du premier stade et l’attention énergique du deuxième.
Idéalement, on est en train de développer une attention d’un calme énergique, ou une attention d’une énergie calme. Dans la troisième partie de la pratique, vous pouvez prendre conscience de l’oscillation constante entre l’expiration calme et l’inspiration qui donne de l’énergie, et permettre aux qualités des deux de s’infiltrer l’une dans l’autre.
Modifiant une analogie du Bouddha lui-même, vous pouvez comparer cela à faire de la pâte. Quand vous faites de la pâte, vous prenez deux substances très différentes, une mouillée et une sèche, et en les mélangeant, vous créez une combinaison parfaitement équilibrée. S’il y a trop d’eau, ça ressemblera à de la colle, et s’il y a trop de farine, ça donnera une boule sèche et fêlée. Avec les proportions exactes, vous aurez une pâte parfaitement flexible et malléable.
Ce stade de l’attention sur le souffle nous aide à développer de la flexibilité d’esprit, à mener notre esprit vers un état calme et énergique où nous pouvons déveloper un degré de concentration beaucoup plus élevé.