Passer du stade 3 au stade 4
Dans le troisième stade, on a généralement conscience d’une zone assez large de sensations associées à la respiration. Notre attention s’est peut-être portée principalement sur le ventre, sur la poitrine, ou sur les sensations dans la tête et la gorge. Vous avez peut-être même pris conscience de toutes ces sensations.
Dans le quatrième stade, cependant, on se concentre sur une très petite zone de sensation : juste les sensations sur le bord des narines.
J’aime avoir une transition lisse entre un stade et le suivant, pour maintenir une continuité et donner plus d’élégance à mon esprit.
J’y parviens en réduisant la portée de mon attention avec chaque souffle. Pendant disons sept ou huit souffles, je commence à réduire la portée de mon attention pour me concentrer sur les sensations sur le bord des narines.
Avec le premier souffle j’ai peut-être conscience de la respiration en entier, jusque dans le ventre ; pendant le deuxième souffle, j’ai conscience de ma poitrine, de ma gorge et de ma tête. Puis seulement le haut de la poitrine, la gorge et la tête. Puis la gorge et la tête. Puis la tête. Puis seulement les narines, et puis seulement le bord des narines.
Diminuer ainsi la portée de l’attention donne plus d’élégance et de fluidité à la pratique et aide donc les stades à couler plus facilement.