Et si je trouve ça dur, de m’aimer ?
Pour beaucoup d’entre-nous, le premier stade du Metta Bhavana est le plus difficile, sans doute parce qu’une partie de notre conditionnement social nous mène à penser qu’il est mauvais de s’aimer. Nous avons toute une page à ce sujet.
La première chose est qu’il est très important d’apprendre à s’aimer. Si l’on ne s’aime pas, alors on ne pourra jamais vraiment aimer les autres. Et on ne sera sans doute jamais très heureux, simplement parce qu’on ne donne pas assez de valeur à notre propre bonheur.
Alors ne sautez jamais le premier stade de la pratique du Metta Bhavana. Faites-le toujours !
Approches utiles
Si vous commencez le premier stade et ne ressentez pas grand chose, alors ne paniquez pas. Restez calme. Il est tout à fait normal de ne pas ressentir grand chose. Je me souviens, quand je commençais à apprendre la méditation, d’être tombé dans un gouffre de désespoir parce que je ne voyais pas se développer de metta envers moi. Mais c’est un processus lent. Ça marche, mais c’est lent.
Pensez à ce que vous réussissez bien. Pensez à vos réussites passées ou actuelles. Pensez à ce que les autres aiment en vous. Cela vous aidera à voir vos propres qualités.
Réfléchissez à cela : vous avez envie d’être heureux ? Ce désir d’être heureux, c’est de la metta. Vous n’appréciez sans doute pas votre propre metta envers vous-même, car il vous est si familier et si proche. Vous avez donc peut-être beaucoup de metta envers vous-même, sans vous en rendre compte. Nous avons parfois l’habitude de ne pas voir ce qui est évident.
Pensez aux qualités que vous aimeriez développer, à ce que vous aimeriez accomplir dans l’avenir. Qu’est-ce qui vous est vraiment important ? Je suis prêt à parier que vous vous êtes trouvé des idéaux assez élevés. Si vous pouvez avoir de si nobles idéaux, alors vous devez être, quelque part, une noble personne. Respectez cela en vous. Si vous le faites, cela vous aidera à développer ces qualités et à atteindre ces buts.