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Bouddhisme et végetarisme

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Végétarisme

Que veut-on dire par vie bouddhiste ?

Quand je dis aux gens que je suis bouddhiste, que mon nom est un nom bouddhiste qui me fut donné à mon ordination, je suis confrontée à bien des réactions : « Vous ne ressemblez pas à une bouddhiste », « Qu’avez-vous la permission de faire ? » et « C’est très bien dans l’idéal mais que faites-vous du monde réel ? » comme si, pour vivre une vie bouddhiste, on devait avoir une apparence et un habit particulier (crâne tondu et robe de moine ?), suivre un style de vie restreint imposé par quelque autorité, ou vivre un rêve agréable mais hors de propos et irréalisable.

Cela n’est pas le genre de vie que je mène – ce n’est pas non plus la vie de tous les bouddhistes avec lesquels j’ai pratiqué ces vingt dernières années, nous ne choisirions pas non plus de vivre une telle vie ; en fait certains aspects d’une telle vie seraient un fléau pour la pratique du bouddhisme.

Ainsi la pratique du bouddhisme ne nécessite pas que l’on suive un mode de vie particulier – auquel cas, pourquoi cette série de livres ? Les auteurs, qui sont tous des bouddhistes occidentaux, examinent le potentiel de la vie bouddhiste telle qu’ils la vivent, invitent ceux que le bouddhisme intéresse à explorer ce potentiel avec eux et, ce faisant, rectifient quelques méprises à propos du bouddhisme et de la vie bouddhiste.

L’importance du thème « vivre une vie bouddhiste » réside dans le fait que la pratique du bouddhisme s’adresse à la personne tout entière. Elle concerne nos actions du corps, de la parole et de l’esprit – aucun aspect de notre vie n’est exempté : on a parfois résumé l’enseignement du Bouddha en une seule phrase, « les actions ont des conséquences ». Nos pensées, nos paroles et nos actes ont tous leur effet sur le monde, que ce soit en bien ou en mal, créant soit le bonheur soit la souffrance.

Les actions défavorables – celles qui proviennent d’états d’esprit fondés sur l’avidité, la malveillance et l’ignorance – créent la souffrance. Les actions favorables créent le bonheur et proviennent d’états d’esprit fondés sur la générosité, l’amour et la sagesse. Pour pouvoir reconnaître et distinguer nos états d’esprit nous devons être attentifs.

Donc un bouddhiste vit, ou s’efforce de vivre, avec prise de conscience, et imprègne, ou essaie d’imprégner, tous les domaines de la vie de ces qualités de générosité, d’amour et de sagesse. Ce n’est pas tâche facile mais c’en est une qui donne naissance à beaucoup de choses bénéfiques.

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