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Les moutons

Les moutons sont les animaux de ferme qui sont élevés de la façon la moins intensive. Dans la plus grande partie du monde ils ont tendance à vivre des vies relativement naturelles, étant ramenés à l’intérieur seulement pour agneler et recevoir quelques manipulations, et pendant la tonte et quelques bains parasiticides. Le mauvais côté de cela est qu’ils meurent souvent d’un excès d’exposition à de rudes conditions climatiques, de négligence ou de faim. Les moutons représentent un important pourcentage des 16 000 animaux de grande taille qui meurent chaque jour dans les fermes anglaises. (3)

Beaucoup de moutons sont gardés dans des fermes de montagne et à la période d’agnelage en particulier leur taux de mortalité est particulièrement haut, en raison de maladies et d’exposition à un climat d’altitude rude. En Angleterre, 23 % des agneaux nés frères utérins et 55 % des jumeaux meurent dans les grands pâturages. (4)

L’épais pelage laineux que nous associons avec les moutons n’est pas entièrement naturel mais est le produit de l’élevage sélectif, ou « sélection non naturelle ». Sous la pluie, leur laine absorbe de grandes quantités d’eau (ce qui fait de lui un mouton assez pitoyable) et en été ils suffoquent de chaleur. Les moutons sont très sujets à de pénibles infections urticantes de la peau à cause de leur pelage en laine. Les produits chimiques à base d’organophosphate dans lesquels ils sont baignés pour prévenir la propagation de maladies parasitaires représentent un danger majeur pour la santé des fermiers, qui ne se baignent pas eux-mêmes dans cette solution. Quel effet cela a-t-il sur le mouton ?

Le plus sérieux problème d’un mouton est son peu de valeur. Pour la plupart, les moutons ne valent pas grand-chose, en conséquence on ne leur apporte pas une prompte assistance médicale. S’il vous arrive de voir des moutons « sur les genoux » dans leur pâturage, c’est parce qu’être debout leur est trop douloureux. Ceci arrive lorsque le sol reste constamment mouillé pendant les périodes de grande pluie, et des infections fongiques, suivies par des infections bactériennes envahissant les sabots, provoquent de grandes douleurs. A en juger par la sévérité de certains cas que j’ai observés, l’assistance de premier secours pour les moutons n’est pas une priorité usuelle.

Une histoire qu’un fermier m’a racontée résume bien le manque de considération donnée individuellement aux moutons. L’une de ses brebis avait des difficultés à agneler. Plutôt que de dépenser de l’argent en appelant un vétérinaire pour une césarienne, ce qui aurait coûté autant que ce que la brebis valait, il pratiqua lui-même l’opération avec un couteau à découper la viande et sans anesthésiant. Il était content de lui parce qu’il avait économisé de l’argent.

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