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Bouddhisme et végetarisme

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Pourquoi devrais-je me préoccuper des animaux alors qu’il y a tellement de souffrance humaine dans le monde ?

Pour certains, la question de la souffrance animale n’a pas d’importance en comparaison à ce que la souffrance humaine pose comme problème. Ils préféreraient, disent-il, ne pas détourner leur énergie à faire que les animaux ne souffrent pas, quand il y a tellement d’êtres humains dans le monde qui manquent de nourriture, de soins et d’eau potable.
Si nous devions faire un choix entre soulager les souffrances des animaux et celles des humains, cet argument serait d’un très grand poids. Cependant, il n’est pas nécessaire de faire cela. Devenir végétarien n’est pas quelque chose de difficile à faire. Ce n’est pas quelque chose, dans nos vies, qui demande beaucoup ou beaucoup plus.

En choisissant quoi manger (quelque chose que nous avons à faire dans tous les cas) nous choisissons simplement de manger de la nourriture qui ne contient pas de viande. En faisant cela nous boycottons une industrie qui cause des souffrances incommensurables. Nous sommes libres de dépenser le reste de notre temps de quelque façon que nous le souhaitions, y compris de travailler pour le bien-être des autres membres de notre espèce.

Il y a aussi un argument en faveur du végétarisme comme aidant aussi les autres êtres humains (mis à part les divers arguments écologiques que nous avons déjà discutés). Les 10 kilos de protéines végétales nécessaires à en produire un de protéine animale, font qu’élever des animaux est une méthode de production alimentaire largement inefficace. L’élevage d’animaux à été décrit de façon appropriée « une usine protéinique à l’envers ». C’est jusqu’à 40% des céréales mondiales qui sont utilisées pour nourrir la volaille, les porcs et le bétail (59). En théorie (car il faut aussi tenir compte du problème de l’inégale répartition des richesses et de la nourriture), nous pourrions alimenter un nombre bien plus important de personnes suivant un régime végétarien. Il y aurait dans le monde beaucoup plus de nourriture pour nourrir les affamés si nous ne mangions pas de la viande et potentiellement beaucoup moins de souffrance humaine en conséquence.